L'effet Macba

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Titre

L'effet Macba

Sujet

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Description

Le Musée d'art contemporain de Barcelone a été inauguré en 1995. Il s'impose, plutôt qu'il ne s'intègre, dans le quartier historique du Raval, longtemps connu pour son insalubrité et sa misère. Richard Meier a été choisi par la municipalité, sans concours ni consultation, et carte blanche (bien entendu), lui a été donnée, avec comme seule directive de faire du bâtiment le phare de la rénovation urbaine du quartier.

Et la mutation a bel et bien suivi : bars branchés, galeries d'art et tapas bio en terrasses. Skateurs aussi qui profitent des deux places minérales qui entourent le Macba. Sans oublier les signes visibles d'une gentrification en marche.

Sur l'architecture du bâtiment on ne peut se tromper : c'est bien du Meier. Blanc, lumineux et tiré à quatre épingles ; composition impeccable ; orthogonalité rompue par deux trois courbes bienvenues ; façade feuilletée par des écrans filtres.

Le musée est un évènement urbain à la fois fort et qualifiant : la blancheur des plaques de métal tranche avec les enduits des immeubles alentour ; au détour d'une ruelle, le regard est happé par l'accroche des courbes du volume saillant ; l'espace public sur lequel le vaisseau trône est aimable avec les piétons ; la rampe derrière le vitrage donne à voir la ville autant qu'elle met en scène pour le passant la circulation des visiteurs.

En définitive, ce n'est pas l'arrogance qu'on lui a reprochée qui caractérise le Macba, mais plutôt l'élégance et l’urbanité. Peut-être aussi l’effet apaisant d’une pause visuelle, ou d’un silence dans la ville.

L’effet Macba est un effet calmant.

Créateur

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Source

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Éditeur

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Date

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Contributeur

Texte Danielle Laouénan

Relation

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Format

Gomme, dimensions : 5x3x0,5 cm.

Langue

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Type

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Identifiant

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